Pouvoir d'achat
Je veux résoudre le problème du pouvoir d’achat en encourageant les gens à travailler.
La vraie politique du pouvoir d’achat c’est la politique de l’emploi. Le chômage de masse tire les salaires vers le bas. La baisse du pouvoir d’achat entretient le chômage.
Je veux une politique qui, en stimulant la croissance et en faisant reculer le chômage, réduira les déficits et fera monter les salaires.
Source(s)
Emission A vous de Juger sur France 2 (08/03/07)
Discours Charleville-Mézières (18/12/06)
Salaires
Le salaire n’est pas l’ennemi de l’emploi.
L’emploi fait augmenter les salaires.
L’augmentation des salaires crée de la demande.
La demande crée de la production et de nouveaux emplois.
La vraie politique de l’emploi c’est la politique du pouvoir d’achat. La vraie politique du pouvoir d’achat c’est la politique de l’emploi. Le chômage de masse tire les salaires vers le bas. La baisse du pouvoir d’achat entretient le chômage.
Je veux une politique qui, en stimulant la croissance et en faisant reculer le chômage, réduira les déficits et fera monter les salaires.
Source(s)
Discours Charleville-Mézières (18/12/06)
Plein emploi
Le plein-emploi pour chacun, avec des emplois à temps complet correctement rémunérés, est possible dans notre pays, si nous acceptons l’idée que c’est en travaillant davantage que chacun pourra avoir une activité.
Source(s)
Interview dans La Croix (13/03/07)
35 heures
Depuis 2002, les 35 heures ont été assouplies deux fois. Pour ma part, je crois qu’il nous faut vraiment en sortir. Cela ne signifie pas qu’il faille revenir à 39 ou 40 heures pour tous. Ce serait faire la même erreur que le Parti socialiste, dont la candidate persévère puisqu’elle défend la "généralisation des 35 heures".
Notre réponse à la RTT, c’est la liberté de gagner plus, en travaillant plus. Que certains salariés soient heureux à 35 heures et souhaitent y demeurer est parfaitement respectable. D’autres veulent pouvoir gagner plus en travaillant plus longtemps. Au nom de quoi devrait-on le leur interdire ? Pour sortir des 35 heures, nous voulons une solution gagnant-gagnant : pour le salarié et pour l’entreprise. Nous proposons tout d’abord d’assouplir fortement le recours aux heures supplémentaires, tout en conservant les majorations de 25 et 50%. Surtout, nous proposons d’exonérer les heures supplémentaires de charges sociales et d’impôts, pour le patron comme pour le salarié. Concrètement, cela signifie une baisse de 25% du coût salarial horaire, ce qui incitera les entreprises à multiplier les heures supplémentaires. Pour le salarié au SMIC qui effectue 4 heures de plus par semaine, cela signifie un gain de 17% sur sa feuille de paye. J’ajoute que le même mécanisme doit s’appliquer au rachat de journées de RTT.
Source(s)
Interview dans le Monde de l'Industrie (janvier 2007)
Partage du travail
Les 35 heures ont freiné les salaires et le pouvoir d’achat.
Je propose de passer d’une logique du partage à une logique de création.
Je propose que celui qui veut travailler plus pour gagner davantage ait le droit de le faire parce qu’il ne sert à rien d’avoir plus de temps libre quand on n’arrive plus à boucler ses fins de mois.
Source(s)
Discours Charleville-Mézières (18/12/06)
Heures supplémentaires
Je compte porter la rémunération de toutes les heures supplémentaires à 25% de plus que les heures normales et les exénorer de toute charge sociale et fiscale. Pour un salarié rémunéré au SMIC, cela correspondra à 1980 euros net de plus par an pour 50 minutes de travail supplémentaire par jour ouvré.
Source(s)
Interview à la revue Cotémômes